Rencontres AKAA

Quantité de mouvement.s

 

Cette année le thème de la programmation culturelle s’articule autour du mouvement et toutes les notions et réflexions que cela implique.
Lorsque nous pensons au mouvement dans l’art, nous considérons ses courants artistiques et ses tendances esthétiques.
C’est d’abord un geste physique, maîtrisé, répété. Dans la vie comme dans l’art, le geste est la composante qui détermine l’objet. Le penser, c’est également laisser libre cours à des réflexions, des contestations sociales, politiques et historiques que les artistes vont donner à voir à travers leurs œuvres.

Cinq tables rondes engageront la discussion avec des artistes invités dont la pratique ou la réflexion sont liées à cette thématique.Quatre performances et un défilé de mode croiseront les pratiques et les regards que comporte cette gestuelle artistique.

La collaboration avec la maison d’édition Présence Africaine permet une riche programmation de rencontres littéraires, articulée autour de la question du mouvement, qui se décline en changements et mobilités diverses : mouvements de libération, écologie décoloniale, migrations, traditions, mutations sociétales et culturelles de l’Afrique et de sa diaspora. (Re)découvrir et se faire vecteur des luttes passées et de celles à venir, s’autoriser à être optimiste, et surtout, faire de ces différents mouvements les véritables ressources de l’avenir. Maitresse de cérémonie : Meriem (Au pays du Boabab)

Conférences

- vendredi 21 octobre -

15h00 - 16h30 Espace Rencontres

Entre promesses et réalisations concrètes : comment l’art contemporain d’Afrique peut-il capitaliser sur l’innovation des NFT ?

Une table ronde modérée par Safaa Choukri, responsable relations publiques de Neuvième Toit , avec :

  • Frédéric Jonchet : fondateur associé de NFT4ALL et directeur associé de Makom
  • Willow Evann : artiste
  • Kenza Zouari : curatrice et co-fondatrice de la galerie MONO à Tunis et membre du DAO African Cyber Baat

La technologie des jetons non-fongibles (NFT) semble représenter une opportunité majeure pour les artistes du continent africain. Elle leur permettrait notamment d’élargir l’audience touchée grâce à la dématérialisation et à la détérritorialisation des supports créatifs ; d’accroître leur notoriété et engagement en fédérant des communautés internationalisées et actives ; enfin, de monétiser leur art en le rendant « plus démocratique » mais aussi via une désintermédiation qui leur permet de capter directement leurs revenus. Dans ce cas-là, qu’attendent tous les artistes africains pour sauter le pas ? Lors de ce panel, tout en nuance et en précision, un professionnel du Web3,  un artiste à l’origine d’une collection NFT et la co-fondatrice d’une galerie NFT pèseront le pour et le contre afin de répondre à la question suivante : « sont-ils une aubaine à saisir vite ou un doux rêve dont doivent se méfier les artistes du continent ? »

En français

Entrée libre sur réservation

17h30 - 19h00 Espace Rencontres

Couleurs, matières et espaces dans l’oeuvre de Nnenna Okore

Nnenna Okore, artiste invitée de la carte blanche de l’espace des Rencontres en conversation,  avec Claire Staebler, Directrice du FRAC des Pays de la Loire.

Depuis une dizaine d’années Nnenna Okore développe une œuvre protéiforme dont le dénominateur commun réside notamment dans le choix des matériaux et des textures. Englobant différente échelle et dispositif, sa pratique se nourrit – entre autres – de ses expériences personnelles en lien avec son enfance tout comme de son observation minutieuse de son environnement.

En anglais

Entrée libre sur réservation

- samedi 22 octobre -

15h00 - 16h30 Espace Rencontres

Du corps et du mouvement des images

Une table ronde modérée par Seloua Luste Boulbina, philosophe et chercheuse associée à l’Université Paris Cité avec :

  • David Gumbs : artiste
  • Annabel Guérédrat : artiste

Qui dit corps vivant dit corps animé, corps en mouvement. « L’âme », la forme singulière que prend chaque corps, mobilise un artiste, ou un philosophe sur une perception, une affection ou une action. Avec, ou sans parole(s). Pourquoi devenir performeuse, ou artiste numérique ?  Est-ce une façon, dans les images, de donner au(x) corp(s) une autre vie ?

En français

Entrée libre sur réservation

17h30 - 19h00 Espace Rencontres

Quantité de mouvement.s

Abdoulaye Konaté, artiste invité de l’installation monumentale en conversation avec Armelle Dakouo, directrice artistique d’AKAA.

Si la notion de mouvement paraît abstraite et multiple dans ses approches, elle est néanmoins abordée dans plusieurs champs de réflexions : physique, philosophique, littéraire, artistique.  L’artiste en est le processus et la « mécanique ».  Nous nous interrogerons sur l’abstraction qu’est le mouvement qui construit ce qui nous entoure et détermine aussi une œuvre. La « beauté mécanique », selon les termes de Paul Souriau, se transcrit, selon moi dans une œuvre de façon évidente par un geste, une répétition, une forme. «L’expression du mouvement» en serait-elle la pensée, la réflexion et le déplacement? Le travail d’Abdoulaye Konaté combine ces deux notions que sont la «beauté mécanique» et «l’expression du mouvement».  

En français

Entrée libre sur réservation

- dimanche 23 octobre -

15h00 - 16h30 Espace Rencontres

Circulations

Une table ronde modérée par Eva Barois De Caevel, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art avec :

  • Barbara Asei Dantoni : artiste
  • Sofía Salazar Rosales : artiste

Barbara Asei Dantoni est est née d’une mère camerounaise et d’un père franco-italien. Designer de formation, elle a récemment effectué une résidence dans ce lieu emblématique de l’Ouest Cameroun qu’est Bandjoun Station. Dans l’ensemble de son travail plastique, elle évoque ce qu’elle nomme elle-même sa « multi-culturalité ». Son œuvre propose une approche tout à la fois individuelle et collective, intimiste et systémique, concrète et métaphorique, de la notion d’identité. 

Sofía Salazar Rosales est née en 1999, en Équateur, d’un père cubain et d’une mère équatorienne. Formée à l’École des Beaux-arts de Lyon, puis de Paris, sculptrice, Sofía Salazar fait dériver l’ensemble de ses formes d’un récit qui commence ainsi : Il y a des corps fatigués par le voyage. Cette phrase donne un sens à l’ensemble de son travail qui est marqué par la notion de déplacement : c’est une œuvre à l’écoute des affects que pourraient ressentir des objets déplacés, et à travers eux à l’écoute de ceux et celles qui produisent ces objets ou qui vivent avec. 

La table ronde réunit ces deux artistes pour une discussion autour de leurs travaux, de leurs médiums, de leurs inspirations et de leurs circulations. C’est ce dernier mot qui donne son titre à la rencontre — au sein d’une édition de la foire marquée par la notion de mouvement — pour évoquer deux pratiques marquées par des récits de corps déplacés. Le terme porte aussi en lui l’idée du retour à un (ou à des) point(s) de départ : une forme d’introspection évoquée par ces deux artistes.

En français

Entrée libre sur réservation
URPA

- samedi 22 octobre -

12h00 - 13h30 Auditorium

Mouvements d’hier

Une table ronde modérée par Samba Doucouré, avec :

  • Géraldine Faladé : Auteure de Turbulentes
  • Artur Da Costa : Co-traducteur de La génération de l’utopie de Pepetela
  • Mamadou Diouf : Directeur de la collection Histoire, Politique et Société
  • Jean-Bernard Ouédraogo : Co-auteur de Afrika N’ko

« On ne saurait échapper aux nécessités du moment historique auquel on appartient » écrit Cheikh Anta Diop en 1967, dans son cinquième ouvrage publié chez Présence Africaine, Antériorité des civilisations nègres : Mythe ou vérité historique ? Les luttes pour l’émancipation des afro-descendants, des femmes, des sans-voix ont entraîné leurs lots de désillusions, car la libération n’est jamais le fait d’un instant figé mais se révèle au contraire dans le prisme du temps, à travers des luttes croisées. Se déconstruire, se construire, se reconstruire. Reprendre sa place dans un monde en mouvement. Il s’agira d’analyser et de comprendre l’itinéraire des luttes et leurs effets sur la réappropriation, qu’elle soit ontologique, nationale ou identitaire.

En français

Entrée libre sur réservation

13h35 - 13h50 Auditorium

Moment de lecture

Moment de lecture avec Helmie Bellini (voix) et Stéphane Castry (basse).
Extrait de Ode humaniste pour Chibok pour Leah (Wole Soyinka)

14h00 - 15h30 Auditorium

Mouvements d’aujourd’hui et de demain

Une table ronde modérée par Samba Doucouré, avec :

  • Teddy Kossoko : Fondateur de MASSEKA GAME
  • Cheick Oumar Kanté : Auteur de Il n’existe de paradis qu’au paradis
  • Michel Lobé Ewané : Auteur de Être milliardaire en Afrique aujourd’hui
  • Flore Agnes Nda Zoa : Éditrice – Association la Cene littéraire

Profondément ancré dans l’instant, Présence Africaine est, depuis sa création, un véritable relais des luttes, un espace libre où peuvent s’exprimer les voix, qu’elles soient dissidentes ou à l’avant-garde. Après les révoltes d’hier, une nouvelle question se pose : comment se projeter dans une Afrique désormais libérée du joug colonial ? De l’importance de panser l’Afrique aux contingences d’un continent instable, les nouveaux discours ne sauraient se construire autour d’un afro-optimisme aveugle. Changer de perspective. Faire entendre sa voix. Reprendre le pouvoir. Dans un monde interconnecté, où les représentations comptent, la nouvelle génération change la dialectique en créant des nouvelles imageries positives, qui bouleversent les portraits classiques d’une Afrique pauvre et désœuvrée. Les réseaux sociaux sont désormais le moyen pour faire entendre sa voix, pour créer des communautés, et se recréer soi-même à travers la découverte d’une afroculture plurielle. C’est la diatribe du monde d’aujourd’hui et de celui de demain qui permettra de créer des afro-futurs concrets et réalistes. Évoluant sans cesse au rythme des acteurs qui la façonnent, par quels moyens l’Afrique se crée et se recrée ? Quelle sera l’Afrique du XXIe siècle ?

En français

Entrée libre sur réservation

15h35 - 15h50 Auditorium

Moment de lecture

Moment de lecture avec Helmie Bellini (voix) et Stéphane Castry (basse).
Extrait de Leurres et lueurs, Birago Diop.

16h00 - 17h30 Auditorium

Vers une nouvelle durabilité

Une table ronde modérée par Stéphanie Hartmann, avec :

  • Eugénie Ndiaye : Urbaniste
  • Séverine Kodjo Grandvaux : Auteure de Devenir vivants
  • Jean Phillippe Verdol : Auteur de Le chlordécone aux Antilles françaises

Plus grand défi du siècle, la préservation de l’environnement est aujourd’hui au cœur des préoccupations mondiales. Pourtant, si l’écologie s’est longtemps envisagée comme une problématique externe – voire extérieure, les disparités environnementales ne sont pas exemptes d’injustices sociales, mais les nourrissent parfois, autant causes que vecteurs. Comment, à travers une idéologie environnementale, se poursuit la domination ? Quels imaginaires, quels idéaux se projettent sur les Afriques pour en faire le réceptacle d’une oppression par la terre ? Comment la domination des corps noirs est aussi une domination des territoires, carcan idéologique, à l’origine d’une représentation erronée de l’Afrique et des Caraïbes ? Entre intersectionnalité et environnementaliste, l’écologie décoloniale devient ainsi centrale dans la lutte contre le changement climatique, comme le moyen permettant de s’affranchir d’une imagerie à la fois datée et dangereuse.

En français.

Entrée libre sur réservation

17h35 - 17h50 Auditorium

Moment de lecture

Moment de lecture avec Helmie Bellini (voix) et Stéphane Castry (basse).
Extrait de Eclaboussure, Véronique Kanor.

18h00 - 19h30 Auditorium

Mobilités depuis et vers l’Afrique

Une table ronde modérée par Kwabena Ndié, avec :

    • Souleymane Bachir Diagne : Auteur de De langue à langue. L’hospitalité de la traduction
    • Abibatou Kemgné : Auteure de L’homme de la maison
    • Kara Diaby : Fondateur de REPAT AFRICA

C’est à travers les mots que les rêves se délient, rêves d’ici et d’ailleurs, odes à la liberté et à l’humanisme. À l’époque de la mondialisation, des migrations et des mouvements de population, les africains et afro-descendants se projettent et s’inscrivent dans un monde qui bouge, et eux avec. Mouvements du retour, mouvements du départ, et la volonté de trouver sa place. Épopées romanesques, fresques humaines ou enquêtes documentées, qu’en est-il du mouvement chez les afro-descendants du monde ? Comment composer avec un ailleurs toujours plus prégnant ? Comment être à soi en étant hors de chez soi ? Qu’en est-il de l’importance du rapport à la langue ?

En français

Entrée libre sur réservation

- dimanche 23 octobre -

12h00 - 13h30 Auditorium

Les Arts en mouvements

Une table ronde modérée par Stéphanie Hartmann, avec :

  • Armelle Dakouo : Directrice artistique d’AKAA
  • Emmanuelle Courreges : Auteure de Swinging Africa – le continent mode
  • Abd Al Malik : Auteur de Le jeune noir à l’Epée

Révolutionner les arts à travers l’utilisation d’outils esthétiques divers et variés, afin de se réapproprier son histoire… Littérature, mode, arts plastiques : comment l’art est-il devenu le nouveau moyen d’émancipation ? Qui sont ces architectes du changement ?

En français

Entrée libre sur réservation

13h35 - 13h50 Auditorium

Moment de lecture

Moment de lecture avec Helmie Bellini (voix) et Stéphane Castry (basse).
Extrait de Soundjata, Djibril Tamsir Niane.

14h00 - 15h30 Auditorium

Le patrimoine au service de demain

Une table ronde modérée par Stéphanie Hartmann, avec :

  • Lucile Cornet Vernet : Fondatrice de La Maison de l’Artemisia
  • Arnaud Zohou : Auteur de Une histoire de Vodoun
  • Bolewa Sabourin : Danseur

Forte d’une richesse culturelle incontestable, les traditions, les us et coutumes et l’héritage africain sont au cœur d’une nouvelle dialectique. Se retrouver, bienvivre, c’est d’abord faire de ses racines un moyen d’attachement au présent, découvrir ce qu’hier a de commun avec aujourd’hui. Le patrimoine africain est fruit de l’abondance, et ses richesses, sans cesse redécouvertes, apportent bien-être et conscience de soi. Redécouvrir le patrimoine, c’est aussi redonner à l’Afrique ses lettres de noblesse : danse, jeux de logiques, œuvres d’art… Il s’agira d’analyser la manière dont le patrimoine africain est progressivement devenu, dans une période de grandes mutations, un outil essentiel au service de demain.

En français

Entrée libre sur réservation

15h35 - 15h50 Auditorium

Moment de lecture

Moment de lecture avec Helmie Bellini (voix) et Stéphane Castry (basse).
Extrait de Une histoire de Vodoun, Arnaud Zohou.

16h00 - 17h30 Auditorium

Carte Blanche à Mohamed Mbougar Sarr – Immobilités

Mohamed Mbougar Sarr, écrivain en conversation avec Tirthankar Chanda

En français

Entrée libre sur réservation
Performances

- jeudi 20 octobre -

17h30 & 19h00 Grande Halle

Unaji Brothers Alekwu Poetry: The Pursuit of Idoma Origin, Genealogy and Migration

Un spectacle qui symbolise la recherche innée de la diaspora africaine en matière de conscience culturelle, un décryptage de la culture populaire pour retracer la lignée ancestrale par l’image et le son. Des instruments de jazz doux, complétés par des paroles qui suscitent la réflexion, entraînent le public dans des conflits intérieurs et des victoires. Selon les mots de Maya Angelou, UNAJI&Co s’avance comme une seule personne mais se tient comme 10 000. Tissant sans couture une lignée ancestrale avec des sensibilités contemporaines. Les chercheurs trouveront…

20h30 Bar du Carreau du Temple

Hysteria #2 : Mes larmes sont de l’or – Annabel Guérédrat et Christiane Prince

C’est une performance musicale et vocale qui parle de violence et de douceur. A travers un choix d’extraits de textes féministes et deux poèmes dont Annabel Guérédrat est l’autrice, avec Christiane Prince, la musicienne batteuse, elles questionnent ensemble leur corps de performeuses comme corps sujets, corps politiques qui reprennent leur pouvoir et à partir duquel elles décident à deux de rompre les barrières, de l’expression physique à l’expression vocale pour s’emparer pleinement de l’espace. Elles sont dans leur propre autonomie d’énonciation et  construisent une composition musicale, un chemin de corps de femmes à travers l’ambivalence, l’ambiguïté des êtres, la fragilité éphémère des cultures pour finalement exploser le mythe identitaire vers une forme afro post punk.

- vendredi 21 octobre -

19h30 Grande Halle

HABILITATE by doKKe

HABILITATE dans son sens premier : habiller. Habiller, s’épanouir dans la simplicité. Une simplicité subtilement pointue issue de toutes les Modes.
HABILITATE pour rendre capable, pour sublimer ses compétences. doKKe est résolument engagée dans le slow-fashion Made in SENEGAL avec des procédures de fabrication et des choix design inspirés par mes racines et de mon ouverture au monde. Le résultat est une allure unique que chacun peut s’approprier.

INCITATE, FACILITATE, then HABILITATE.

– Ramatoulaye Diop, créatrice

- samedi 22 octobre -

16h30 Stand A1

Voyage Intérieur – David Gumbs et Jacqueline Sierra de la Cie Libi Na Weli

Une rencontre entre les îles de la Caraïbe et de l’Amazonie. Comme le disait si bien le poète, écrivain et essayiste martiniquais Aimé Césaire: «En nous, tous les hommes. En nous l’animal, le végétal, le minéral. L’homme n’est pas seulement homme. Il est univers ». A travers le magma de la floraison digitale de David Gumbs et le corps de Jacqueline Sierra de la Cie Libi Na Weli immergé dans l’œuvre virtuelle, c’est la beauté du corps noir qui se laisse à la fois consumer et sublimer par la nature tropicale, son habitacle naturel et son alliée à travers le temps, l’histoire et les traditions des peuples de ces territoires.

- dimanche 23 octobre -

16h30 Grande Halle

Paradigme nouveau – Papytsho Mafolo et Vincent Nzau (Afro-dite et ange de lumière)

Papytsho Mafolo présente Afro-dite et ange de lumière dans une performance intitulée Paradigme nouveau. Une forme d’interpellation afin de sensibiliser le public au recyclage ainsi qu’à une consommation responsable, tenant compte des défis environnementaux et sociaux actuels. Car selon Mafolo : « les arts plastiques et la creativité dans sa diversité peuvent largement aider à la déconstruction des schémas et des croyances moins dynamiques. »