Un moment avec Ephrem Solomon

9 janvier 2017
Ephrem Solomon, "Folk Memory". ©Asteria Malinzi . Courtesy Addis Fine Art
Ephrem Solomon, « Folk Memory ». ©Asteria Malinzi . Courtesy Addis Fine Art

 

Ephrem Solomon est né en 1983 à Addis Abeba, en Ethiopie, où il vit et travaille.

Ses oeuvres socio-politiques, réalisées à partir de gravure sur bois et techniques mixtes, s’inspirent de son observation de la société contemporaine d’Addis Abeba. Formé à la gravure traditionnelle,  Solomon réalise des portraits inspirés des personnes qui l’entourent, créant des figures reconnaissables, mais qui restent invisibles aux yeux de la société.

 

Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas été artiste?

Je ne peux pas imaginer une telle chose. L’art c’est la vie.

 

Comment êtes vous arrivé à utiliser la gravure sur bois en tant que medium plutôt qu’un autre?

C’est une pratique qui me permet d’expérimenter différentes techniques de confection. Je peux également y ajouter d’autres matériaux afin de faire constamment évoluer mes oeuvre.

 

Parlez-nous d’une oeuvre que vous aimez particulièrement

Dans chaque série que je fais, il y a des oeuvres qui indiquent un moment où le concept se clarifie dans mon esprit. Il est donc difficile d’en choisir uniquement une.

 

Vous considérez-vous comme un artiste engagé?

Je pense que chaque initiative artistique qui porte un regard critique sur la vie est active dans la société

 

Qu’est-ce qui vous inspire? 

Je suis inspiré par plusieurs choses, par le passé, le présent et par ce qui est susceptible de se passer dans le futur.